Depuis la nuit des temps, l’homme a poli puis taillé les gemmes pour orner des parures.
En témoigne, le masque du pharaon Toutankhamon où lapis-lazuli, turquoise et cornaline sont calibrés en rectangle et trapèze. À cette époque, le matériel du lapidaire était très rudimentaire. Il s’agissait probablement d’un disque en bois recouvert d’une peau de buffle séchée enduite de poudre abrasive.
Au fil des siècles, ce touret actionné au pied évolue pour devenir un établi que décrit très précisément Chriten. Son illustration sera reprise dans l’Encyclopédie de Diderot parue en 1751.