Il existe des applications dans beaucoup de domaines différents, tournant autour de l’alimentation, des cosmétiques, de la thématique « tri-zéro gaspi – zéro déchets », mode, etc. Toutes relèvent du domaine de l’écologie et d’un mode de vie plus éthique. Le confinement est une bonne occasion de nous questionner et de faire quelque chose à notre mesure.
École Boulle, chargée de mission et photographe de nos pierres, utilise très souvent Vinted. Elle préfère ainsi éviter de contribuer aux conditions de travail déplorables et au coût écologique alarmant liés la fabrication de la plupart des vêtements neufs : « c’est un peu la brocante connectée. Très simple d’utilisation, cela permet de donner une seconde vie aux vêtements et accessoires. Le tout est de prendre le temps de faire des photos attrayantes et de répondre aux demandes des utilisatrices ».
Elle se rend aussi régulièrement sur le compte Instagram de Fables de chutes, joaillières ayant créé un concept très actuel : fabriquer des bijoux à partir de matériaux recyclés. « Pour cela, elles récupèrent des chutes de mosaïque, de bois, de laiton de différents ateliers de fabrication et les retravailles pour en faire des bijoux ».
Lapidaire qui s’est formée à Madagascar, se sert tous les jours de Yuka : «J’aime bien Yuka. C’est une application qui permet de détecter dans notre alimentation et dans nos cosmétiques les produits mauvais pour la santé ou l’environnement. »Nicolas, notre stagiaire, qui prépare le Diplôme de la Gem-A de Londres, renchérit : « Les très bons produits sont très souvent des produits bio et les très mauvais des produits purement industriels. L’application fonctionne aussi avec les produits de cosmétique. Elle est vraiment prise au sérieux par les grands industriels de l’agroalimentaire qui vont jusqu’à reprendre les formules de création de leurs produits et y baisser le taux de sel, sucre, graisse saturée, additifs, pour obtenir une meilleure note. »
Les moteurs de recherche éthiques ont également leurs adeptes.
Notre chef d’atelier, a découvert Ecosia : « Je viens de télécharger Ecosia qui m’avait déjà été recommandé par mon fils qui plante aussi des arbres… J’ai fait une recherche, la réponse a été très rapide. Facile à installer et à utiliser ».
Notre webmaster, cinéaste à ses heures, s’en sert depuis longtemps : «Lorsque les utilisateurs d’Ecosia cliquent sur des publicités, ils contribuent à la reforestation mondiale. Le compteur de la page d’accueil est impressionnant, il montre plus d’un arbre planté en plus chaque seconde. L’impact environnemental d’Ecosia s’appuie sur Microsoft, dont les serveurs sont à 60% alimentés par de l’énergie renouvelable. La société pousse le concept encore plus loin en investissant dans des centrales photovoltaïques en Allemagne. »
Nous parle de Lilo avec beaucoup d’enthousiasme : « Lilo, c’est un moteur de recherche qui transforme chaque recherche internet en gouttes d’eau. L’entreprise finance des projets sociaux et environnementaux en reversant 50 % de son chiffre d’affaires généré via les liens commerciaux. Il permet de faire participer l’utilisateur qui gagne une « goutte d’eau » à chaque recherche. Il choisit ensuite le projet auquel il souhaite contribuer. Selon lilo.org, une personne qui utilise son moteur de recherche pendant un an génère environ 15 € de revenus publicitaires. 1 000 gouttes d’eau valent entre 2 et 3 €. Le prix d’une goutte varie donc entre 0,002 et 0,003€ en fonction du nombre d’annonces sur la page de recherche et d’autres critères.
C’est vraiment pas mal de pouvoir contribuer de cette manière. Il y a plein de catégories totalement différentes. Animal, social, santé, éco-responsable … Moi je donne mes gouttes d’eau à l’Institut Curie qui m’a soigné quand j’étais malade »
A choisi WAG, qui nous aide à adopter des éco gestes sans nous compliquer la vie, des défis simples à relever pour changer notre façon de vivre et voir les choses : « WAG est tourné vers tous les aspects de l’approche écologique et pour toute la famille. Cette app va plus loin et est plus diversifiée que toutes les autres que j’ai pu trouver. Grâce à elle je peux vous annoncer que très bientôt, la société Piat utilisera uniquement de l’électricité verte. »
Nous avons bien conscience des limites d’un tel exercice dans le contexte actuel. Nous demeurons cependant persuadés que l’exercice en question est partie prenante d’une démarche que nous cautionnons de plus en plus, car elle nous parle et s’inscrit dans notre ADN.